Les publipostages imprimés font de l’effet Résultats de l’étude CMC Dialogpost 2020
Les publipostages imprimés restent un canal publicitaire efficace et rentable. C’est ce qui ressort de la dernière étude Dialogpost de la Poste allemande et du Collaborative Marketing Club.
À l’ère numérique, de nouveaux médias numériques occupent les feux de la rampe tandis que les formats classiques sont repoussés à l’arrière-plan. Cela s’applique également au domaine de la publicité. Les publipostages imprimés et envoyés par courrier ont-ils encore une raison d’être dans la relation client?
C’est sur cette question que se sont penchés la Poste allemande et le Collaborative Marketing Club dans leur étude Dialogpost actuelle. La performance des publipostages imprimés a été analysée auprès de clients réguliers de 41 boutiques en ligne. L’étude fournit des chiffres clés comme le taux de conversion (CVR), l’évolution dans le temps des commandes, la valeur du panier et le Return on Advertising Spend (RoAS).
Le résultat: les publipostages imprimés ont de l’effet. Des taux de conversion et des valeurs de panier élevés parlent d’eux-mêmes. En outre, le parrainage avec des bons de recommandation a un effet positif sur le chiffre d’affaires. Toutefois, il convient de garder à l’œil la performance des différents moyens publicitaires imprimés. En effet, un point surprenant est l’impact plus important des lettres publicitaires par rapport aux cartes postales maxi ou aux selfmailers.
Principales conclusions
- Les publipostages imprimés réalisent un CVR moyen de 4,9%.
- Les publipostages imprimés engendrent un RoAS moyen de 990%. Chaque euro investi génère un chiffre d’affaires de 9.90 euros.
- La lettre publicitaire réalise un CVR 25% plus élevé que la carte postale maxi ou le selfmailer.
- Le CVR de nouveaux clients est triplé par des publipostages physiques sur la durée des relations avec les clients.
- La lettre publicitaire permet d’enregistrer des valeurs de panier 7% plus élevées qu’avec des cartes postales maxi ou des selfmailers.
- Les clients qui réagissent à un publipostage imprimé dépensent en moyenne 8% d’argent en plus que lors d’une commande précédente.
- Les publipostages imprimés entraînent des utilisations des bons et des contacts avec la marque dans le ménage pendant des mois. Seuls 36% des bons sont utilisés durant les 14 premiers jours.
- Le parrainage avec bons de recommandation génère 22% du chiffre d’affaires.
- Les clients réguliers disposant d’un fort pouvoir d’achat affichent des CVR jusqu’à 20% plus élevés par le biais des publipostages physiques.
Les données utilisées pour l’étude CMC Dialogpost 2020 ont été relevées entre le 15 octobre 2019 et le 29 février 2020. Les conditions étaient les mêmes pour les 41 boutiques en ligne: la dernière commande des clients réguliers ne devait pas dater de plus de 12 mois. Les participants pouvaient envoyer une offre de bons de 50 000 exemplaires au maximum. En outre, ils avaient la possibilité de joindre un bon de recommandation.